Tout d'abord, qu'est ce qu'une surbordonnée ?
Chaque phrase peut se découper en une ou plusieurs propositions. Chaque proposition a pour "noyau central" un verbe. Donc dans la phrase :
Je regardais la voiture qui sortait du garage.
On a ici deux propositions. On remarque le verbe (souligné) dans chacune d'entre elles. La proposition orange est appelée proposition principale, car elle n'est pas dépendante d'autres propositions (= elle peut être utilisé seule et avoir du sens). Tandis que la proposition blanche est une proposition subordonnée, car elle dépend de la proposition principale (= elle ne peut pas constituer une phrase à elle seule)
SUBORDONNEES INTRODUITES PAR UN SUBORDONNANT
1) La subordonnée conjonctive
Ce sont toutes les subordonnées introduites par une conjonction de subordination.
Les conjonctions de subordination sont :
que, qu', quand, lorsque, comme, puisque, quoique, si.
Il en existe des composés comme par exemple :
afin que, bien que, parce que, etc.
LA SUBORDONNEE INTRODUITE PAR "QUE"
Cette subordonnée peut avoir plusieurs fonctions différentes comme :
- Sujet
Ex : Qu'il neige ce soir n'est pas impossible.
- Attribut du sujet
Ex : Mon espoir est qu'il parviendra à remporter la victoire.
- Complément d'objet
Ex : Il veut que tu finisses ton travail.
- Mise en apposition
Ex : Le désir que j'ai, est de te voir revenir.
LA SUBORDONNEE, COMPLEMENT CIRCONSTANTIEL
- Le temps
Ex : Il viendra vivre ici dès qu'il le pourra.
- La cause
Ex : Le cheval se cabra parce qu'il avait peur.
- La conséquence
Ex : Il criait fort de sorte que chacun l'entendit.
- Le but
Ex : Il marche sur la pointe des pieds de peur qu'on ne l'entende.
- La condition
Ex : Si il vient demain, je lui fais un gâteau.
2) La subordonnée interrogative indirecte
Ex : Où va cette femme ? / Dites moi où cette femme va.
"Où va cette femme ?" est une interrogation directe alors que l'autre phrase est une interrogation indirecte.
"Où cette femme va" est la subordonnée interrogative indirecte de la phrase, et est complément d'objet direct du verbe "dites".
Les subordonnées interrogatives indirectes sont toujours complément d'objet.
3) La subordonnée relative
Elle est introduite par un pronom relatif :
qui, que, quoi, dont, où, lequel, laquelle, etc.
Ex : Je lis un livre qui vient de la bibliothèque.
En blanc, on retrouve la proposition subordonnée relative. On dit qu'elle a pour antécédent "un livre", car "qui" se rapporte au mot qui le précède.
Cette subordonnée a pour fonction : complément de détermination du mot "livre".
Exception : On peut trouver des subordonnées relatives sans antécédent.
Ex : Qui peut le plus peut le moins.
Dans ce cas, "Qui peut le plus" est le sujet du verbe " peut".
4) La subordonnée infinitive
Ex : J'entends les oiseaux chanter.
Le verbe de la subordonnée est à l'infinitif ("chanter") et a pour sujet "les oiseaux". Ce n'est pas le même sujet que pour la proposition principale "j'entends" ("je" est le sujet de "entends")
5) La subordonnée participiale
Ex : Le maître étant absent, les élèves peuvent rentrer chez eux.
Le noyau de la subordonnée est un participe présent : "étant" qui a pour sujet "la maître".
La subordonnée participiale est toujours complément circonstanciel.